Exercer des prestations techniques, de vente et de communication en onglerie

Lors de la mise en œuvre d’une session d’examen, les matériels et outils requis sont clairement définis par le référentiel d’évaluation. Il est important de noter que l’utilisation du téléphone portable est strictement interdite, à moins qu’il ne figure spécifiquement sur la liste des outils approuvés par le référentiel d’évaluation. Afin d’assurer une évaluation équitable et conforme, les candidats sont informés de cette réglementation bien avant la date de l’examen, et ces consignes sont de nouveau rappelées le jour de la session.

En cas de retard d’un élève le jour de l’examen, c’est à la personne responsable de la session de décider si le stagiaire peut passer l’épreuve ou non. Toutefois, l’horaire de fin de l’épreuve reste inchangé, même si le candidat est autorisé à commencer. Il est donc crucial d’arriver à l’heure.

L’ouverture d’une session d’examen nécessite la préparation minutieuse du dossier du candidat, qui contient des éléments cruciaux pour l’évaluation. Voici ce que comprend ce dossier :

• Productions du candidat : Incluses uniquement si elles sont stipulées dans le Règlement d’Examen (RE).
• Livret des évaluations passées en cours de formation (ECF) : Ce livret, uniquement valable pour les candidats issus de la formation, est complété et signé par le formateur, le candidat et le responsable de formation.
• Notification de recevabilité (pour les candidats issus de la VAE) : Elle doit être relative au titre visé et en cours de validité.
• Dossier professionnel (DP) : Un document complété et signé par le candidat, attestant de ses compétences et expériences professionnelles.

Le jour J, c’est le responsable de la session qui prendra en charge la présentation du livret ECF au jury. Tout au long du parcours, c’est le centre de formation qui détient la responsabilité d’évaluer le candidat. Ainsi, ce centre veille à remplir soigneusement le livret ECF en préparation pour l’examen.

Seuls les documents expressément mentionnés dans le référentiel d’évaluation (RE) sont autorisés. Par conséquent, sans exception, si le rapport de stage n’est pas listé dans le RE, le candidat ne pourra pas l’intégrer à son dossier.

Non, il n’est pas autorisé de fournir un CV au jury. L’examen pour un titre professionnel se concentre exclusivement sur la vérification des compétences du candidat liées au poste ciblé. Le parcours professionnel antérieur n’influence pas et ne doit pas être considéré lors de l’évaluation par le jury du titre professionnel.

Non, il n’est pas possible de modifier la durée des épreuves. Le RE sert de document officiel ayant pour but de garantir une égalité d’évaluation pour tous les candidats à travers le pays. Les durées y étant indiquées sont immuables et tout écart à cette norme aboutirait à l’invalidation de la session d’examen par l’autorité territoriale compétente. Le responsable de la session est donc tenu de scrupuleusement suivre les durées d’épreuve définies par le RE, et cela inclut les périodes allouées à la correction, à la lecture des travaux et à la délibération du jury.

Le jury opère dans le strict respect de la réglementation et du RE correspondant. Les décisions prises sont basées sur des critères prédéfinis et objectifs pour assurer l’intégrité et la justesse de l’évaluation. Toutefois, si un candidat estime qu’il y a eu infraction à la réglementation, notamment en ce qui concerne les durées d’évaluation ou la confidentialité pendant les entretiens, il est en droit de contester la décision du jury.

Lors de l’évaluation d’un candidat pour un titre professionnel, la présence et l’attention du jury sont cruciales. Le responsable de session, en préparation à l’entretien final, doit allouer un temps suffisant pour que les membres du jury puissent se concerter sur leurs observations, le livret ECF et le dossier professionnel. Cela garantit une évaluation cohérente et équitable du candidat. L’absence d’un membre du jury pendant une évaluation compromettrait la rigueur du processus.

Il est essentiel de distinguer les différents entretiens. Un entretien technique est conçu pour évaluer des compétences spécifiques, souvent basées sur un questionnement ou une production du candidat. En comparaison, l’entretien final interroge le candidat sur son dossier professionnel ainsi que sur sa compréhension de l’emploi et de son contexte.

C’est le centre organisateur agréé qui est chargé de cette responsabilité. Il prend directement contact avec les membres du jury pour les informer de la date et du lieu de la session d’examen. En outre, ces membres reçoivent une convocation officielle, assurant ainsi une organisation fluide et professionnelle de l’évaluation.

L’intégrité de l’évaluation est primordiale lors d’une session d’examen. Dans ce cadre, un membre du jury n’est pas autorisé à évaluer un candidat avec lequel il entretient un lien, que ce soit d’ordre professionnel ou personnel. Avant le début de chaque session, le responsable se doit d’informer l’ensemble des membres du jury et des candidats de cette règle. Tout manquement à cette directive, si un lien est ultérieurement découvert entre un juré et un candidat, peut entraîner l’annulation de la session par le représentant territorial du ministère.

Oui, même si un candidat a satisfait à tous les critères techniques, le jury a le pouvoir discrétionnaire de ne pas lui accorder le titre. Cela peut survenir si le jury estime que le candidat n’affiche pas une posture professionnelle adéquate, ne démontre pas une compréhension approfondie du métier, ou possède une vision incorrecte du domaine. Dans ce cas, le candidat doit se présenter à une nouvelle session d’examen pour repasser l’entretien final.

Dès la réception du pli d’examen, le centre organisateur est invité à prendre connaissance de ce dossier. Ce dernier est un outil précieux qui décrit en détail l’organisation de l’épreuve ainsi que l’entretien final pour le titre professionnel visé. Il peut inclure des supports sous forme de documents ou supports numériques. Toutefois, il est impératif de respecter la confidentialité : les documents à destination des candidats et des membres du jury présents dans le pli scellé ne doivent absolument pas être ouverts avant le jour J de l’examen.

Il est conseillé de prendre contact avec le service d’expédition des épreuves immédiatement. Pour faciliter la résolution de ce problème, envoyez un email en joignant la lettre d’accompagnement du pli d’examen. Cette dernière détient toutes les informations essentielles concernant la session, permettant une réaction adéquate et dans les meilleurs délais.

Si le pli d’examen arrive déchiré ou préalablement ouvert, il est impératif de ne pas l’utiliser pour garantir l’intégrité de la session. Dans ce cas, le service des épreuves doit être contacté immédiatement pour solliciter l’envoi d’un nouveau dossier. Il convient ensuite de détruire le pli compromis ou de le retourner au service des épreuves pour sa destruction appropriée.

En cas de présence d’un unique membre du jury lors d’une session, la session ne peut valablement se tenir. Conformément aux directives, elle devra être reportée ou annulée. Dans de telles circonstances, il est essentiel de prendre contact rapidement avec le représentant territorial pour l’informer de la situation.

Si la session est annulée et qu’aucune nouvelle date n’est fixée, le pli d’examen doit impérativement être renvoyé au service de gestion des épreuves. Toutefois, si un report de la session est prévu, il est essentiel d’informer la DDETS, qui pourra alors donner l’autorisation au centre agréé de conserver le pli.

Non, le formateur des candidats n’est pas autorisé à être présent sur la plateforme technique pendant l’examen ou à superviser directement les épreuves. Cependant, il peut être sollicité par le responsable de session ou le jury en cas de problème technique avec l’équipement ou de préoccupations liées à la sécurité, comme stipulé dans le RE.

Suite à une telle annulation, les résultats de tous les candidats deviennent nuls. Le centre agréé est alors tenu d’organiser une nouvelle session d’examen et de reconvoquer les candidats afin qu’ils puissent repasser les épreuves initialement prévues pour cette session.

La fiche anomalie est un outil essentiel pour garantir la qualité des sessions d’examen. En cas de détection d’une non-conformité dans le DTE organisateur, le DTE jury ou le DTE candidat, le centre ou le jury se charge de remplir cette fiche. Elle doit détailler la non-conformité observée, spécifier la page en question, puis être transmise au service qualité DTE. Suite à une analyse minutieuse et si la description est jugée pertinente, des modifications seront apportées au DTE.

Si un candidat ne présente pas de pièce d’identité, il ne pourra pas être admis à passer l’examen. Toutefois, s’il décide de s’absenter pour récupérer ce document avant le début de l’examen et le présente à son retour, le responsable de session peut alors l’autoriser à se joindre à la session. Il est à noter que l’horaire de fin ne sera pas modifié.

Le candidat demeure le propriétaire de son dossier professionnel. Bien que le centre puisse solliciter une autorisation du candidat pour conserver une copie, notamment dans des situations de réussite partielle ou si le candidat envisage une nouvelle validation de CCP par capitalisation, il est essentiel de respecter les droits du candidat sur ses documents personnels.